Jeux Favoris (suite) - Le monde de PC

En tête du chapitre des nouveautés figure comme on pouvait s'y attendre les nouveaux modes de jeux proposés par Team Arena. En dehors des désormais classiques Deathmatch et CTF (Capture The Flag ), de nouvelles déclinaisons apparaissent avec cette extension. En premier lieu, le mode One Flag CTF fait son apparition. Celui-ci ressemble de près à celui que l'on connaissait déjà si ce n'est que son principe réside dans la capture d'un drapeau neutre au centre de l'arène qu'il faut ensuite ramener dans le camp adverse pour marquer un point. Autre nouveauté, le mode Overlord dont le but est d'aller détruire le totem en forme de crâne de l'ennemi sachant que ledit totem se régénère de 15 points par seconde et qu'il faut le toucher un paquet de fois avant d'espérer le faire exploser. Enfin, le mode Harvester propose d'aller gentiment flinguer les petits copains et de foncer chercher le crâne qui apparaît au centre de l'arène une fois le crime accompli, pour le ramener dans le camp de l'équipe adverse et bien lui faire voir qu'on a fait un joli « frag » sur un de ses membres. En bref, pas d'innovation à couper le souffle mais de nouvelles possibilités qui demeurent sympathiques et qui permettront de prolonger un peu le titre original.

Parmi les apports, à signaler de nouvelles armes qui ne manqueront pas de donner à nouveau l'envie de se livrer à de jolis exercices de styles dans les milles et une façons d'exploser l'adversaire. Au programme, Nailgun, Chaingun et Prox Launcher. Si l'ensemble particulièrement stimulant au premier abord, on se doit toutefois de reconnaître la déception que l'on ne manque pas d'afficher au bout de quelques temps concernant ces nouvelles armes qui demeurent d'un intérêt très relatif à l'exception peut-être du Prox qui outre le fait de décalquer les ennemis permet d'élaborer des stratégies en mode mutlijoueur. De nouveaux power ups font également leur apparition et se veulent quant à eux des nouveautés plus séduisantes. L'ammo-Regen permet de regagner des munitions progressivement, Doubler multiplie par deux les dégâts que vous infligez, Guard fait passer votre armure à 200 et Scout vous permet de vous déplacer plus rapidement. Enfin, viennent s'ajouter des objets à récolter dont le Kamikaze, qui vous permet de vous sacrifier en infligeant d'importants dommages ainsi que l'invulnérabilité.

Les dernières nouveautés viennent quant à elles de l'interface qui se veut un rien plus conviviale et esthétique qu'avant. Les menus sont clairs et les options beaucoup plus accessibles. Les graphismes restent à la hauteur de ce que l'on connaissait même si les nouvelles cartes sont de véritables merveilles tant dans leur topographie que dans leur esthétisme, à ce niveau là, Team Arena est un véritable régal. On regrettera en revanche que les nouvelles skins soient aussi pauvres, ne proposant qu'un corps pour chaque sexe et se limitant à la modification pure et simple des visages. Les voix de leur côté on été retravaillées et s'avèrent globalement de bonne qualité même si ces dernières sont loin d'être sans défaut. Team Arena laisse en conclusion une impression très mitigée une fois passé l'émerveillement des premières minutes de jeu. Certes c'est beau, c'est fun et ça remue mais on regrettera de ne pas découvrir des innovations plus percutantes. Il n'en demeure pas moins que ce add-on devrait trouver preneurs auprès des nombreux accros de Quake 3.

Si à chaque fin d'année certains attendent le Beaujolais Nouveau pour savoir quel goût il aura, d'autres de leur côté préfèrent attendre le cru FIFA pour savoir également quelle sera sa saveur. Pour ne pas déroger à la règle, EA Sports nous propose la nouvelle mouture d'un titre quasi légendaire avec FIFA 2001.

Dans un domaine où la concurrence fait rage, EA Sports nous propose une fois de plus de nous plonger dans l'univers du football avec sont désormais traditionnel FIFA. Le cru 2001 sera t-il à la hauteur des précédents et créera t-il sa petite révolution comme ses congénères ? Une fois de plus, il y a des grandes chances. FIFA 2001 vous propose en effet de disputer un nombre incroyable de matches aux commandes des plus prestigieuses équipes. Les bleus au grand complet, l'ensemble des équipes de D1 mais également les incontournables figures internationales. Vous aurez donc le plaisir de retrouver tous les plus grand footballeurs du moment sans oublier notre Zizou national et ses petits camarades modélisés comme beaucoup d'autres pour l'occasion.

Au programme, des matches amicaux, des rencontres de coupe du monde, les coupes des différentes ligues mais également les rencontres de la saison de D1. Un vaste programme qui confère d'entrée à ce titre une longévité conséquente. Vous aurez également la possibilité de vous entraîner vous et votre équipe, mais aussi de revoir les moments les plus forts des rencontres effectuées. Le tout reste néanmoins finalement assez classique et l'atout principal de FIFA 2001 ne semble pas résider ici mais bien plus, dans sa dimension technique.

Et la technique, ceux qui en raffolent vont être servis. L'ensemble des fondamentaux est bien entendu présent avec les traditionnelles passes, passes en profondeur, tir, lob et tacle. Mais les joueurs pratiquent également les saut d'évitement, adoptent des attitude de protection du ballon ou encore se lancent dans des roulettes à 360 degrés. Il devient également possible de modifier le dispositif de jeu en cours de partie et vous aurez par ailleurs le bonheur de découvrir que vos footballeurs disposent d'un bon niveau d'IA, leur permettant d'anticiper les mouvements de jeu au lieu d'attendre bêtement que la balle leur tombe dans les pieds. Mais ce n'est pas encore terminé car vous aurez l'occasion de développer un véritable jeu de la tête, de négocier d'impressionnantes reprises de volée que vous dirigerez selon votre choix et vous aurez même la possibilité de réaliser des frappes particulières avec l'intérieur du pied par exemple. Mais que serait la technique sans la tactique ? Avec FIFA 2001, vous adopterez des stratégies de pressing ou vous chercherez à pousser votre adversaire à la faute. Vous sélectionnerez par ailleurs différents types de combinaisons vous permettant de déclencher des actions prédéfinies utilisant trois joueurs de l'équipe.

Au vues de telles possibilités on attend au tournant la maniabilité. Au clavier, le tout devient rapidement fastidieux et la prise en main est loin d'être évidente durant vos matches d'échauffement. La manette heureusement vient naturellement palier ce problème en proposant un accès beaucoup plus intuitif aux commandes des différentes actions. On parvient néanmoins à s'y retrouver assez rapidement pour profiter des nombreuses possibilités de ce titre. Côté graphismes, FIFA 2001 bénéficie d'un bon moteur et d'une très bonne modélisation des joueurs. Les phases de jeu sont donc dynamiques et l'on a même l'occasion de découvrir de nombreuses cinématiques mettant en scène les avatars numériques des plus grands joueurs. Le souci du détail est également saisissant, de la queue de cheval de Petit à la calvitie naissante de Zidane, tout y est, on regrettera juste de ne pas voir si Lizarazu a bien mis sa lotion capillaire. Au niveau bande-son, les musiques sont de bonne qualité et diminuent progressivement d'intensité, pour disparaître totalement et laisser la place aux effets particulièrement soignés. Les joueurs font des appels pour recevoir le ballon et le public ne manquera pas de vous faire connaître sa joie ou au contraire son mécontentement.

Fifa, d'Electronic Arts, c'est un peu comme le vin : ça se bonifie d'année en année. Soit, depuis la version 97, aucune révolution ne vient chambouler la donne, mais c'est toujours un plaisir de goûter à la nouvelle cuvée... et l'an 2000 est un excellent cru.

Excellent, c'est le mot, oui. Fifa s'impose tous les ans comme une référence en jeu de football, aussi bien sur console que sur PC. Dès lors, en entrant dans le stade et en caressant pour la première fois le cuir rond, on n'est aucunement surpris par la simulation : c'est propre, nickel, très beau, très fluide, et très réaliste... du Fifa, quoi. Et c'est à chaque fois plus beau, plus ceci et encore plus cela. Au finish, le jeu commence à frôler la perfection en terme de jouabilité, de finesse graphique et de réalisme.

Comme toujours, un quantité faramineuse d'options, de modes de jeu et de réglages en tous genres sont inclus. Encore une fois, c'est le mode Saison le plus intéressant, on y choisit un pays (dans un liste de seize), un club, et on s'embarque pour une année de football, avec championnat, coupe nationale, coupes européennes, gestion de l'effectif, recrutement, tactique etc. Ou bien, on peut participer à une épreuve isolément, et aussi s'amuser à créer sa propre compétition, comprenant jusqu'à 32 équipes au maximum. Enfin, cerise sur le gâteau, EA Sports a eu la bonne idée de faire renaître un joli paquet d'équipes mythiques nationales ou de club. Ainsi, vous pourrez coacher les verts de 76, le grand Brésil de 58, ou l'Arsenal de 1970... et la liste est encore longue ! Et oui, ce millénaire qui s'achève était l'occasion de rendre hommage au siècle de football que nous avons eu la chance de connaître, et l'intro du jeu est, à ce titre, hautement symbolique.

L'aspect 'action' du soft est la base de celui-ci, l'excellentissime jouabilité le rappelle de façon éloquente. C'est bien simple, Fifa 2000 est une merveille à contrôler, le meilleur de la saga ! Les dizaines de mouvements techniques et physiques, après un minimum de pratique, coulent de source sous les tapotements au clavier ou les soubresauts du joypad... un vrai plaisir. La difficulté globale est aussi bien calibrée que pour les précédents, et l'intelligence artificielle fait preuve de réelles aptitudes tactiques, malgré cependant quelques incohérences ici et là. Enfin, si c'est le terrain qui prime, le banc n'est pas laissé pour compte, comme à l'accoutumée. Le coaching occupe une place vraiment essentielle dans le jeu, et c'est souvent là que l'on trouve son salut, grâce à un changement de disposition de dernière minute, qui vous fait inscrire ce fameux but qu'il vous fallait à tout prix pour continuer de plus belle... La mise à jour des noms et du niveau des joueurs, du maillot des équipes et du plateau des championnats est évidemment de mise, données qu'il est toujours possible de modifier à souhait.

En termes de technique, on n'a jamais fait mieux pour un jeu de foot. Les textures du terrain, le détail des tenues, les faciès, le ton des couleurs... on est pas bien loin de son écran de télévision côté graphisme ! De nuit, admirez les quatre ombres portées par les projecteurs du stade, c'est plus vrai que nature. Le son se rapproche, lui aussi, de la réalité, avec tous les bruitages du terrain et du stade habituels, subtilement dosés. Enfin les animations, grâce en partie à leur fluidité, gagnent encore un peu plus en crédibilité.

Assurément, on ne peut que s'estomaquer face à Fifa 2000 qui, de par sa double approche arcade et simulation, convient facilement à tout joueur, du plus exigeant au plus tolérant. Et si, dans le fantasme collectif, le chiffre 2000 a longtemps été synonyme de perfection et d'idéal, Fifa 2000 en est peut-être la première illustration vidéoludique !

Et oui, la série des Madness de Microsoft fait des émules et si on peut dire que la compagnie de Bill Gates subit beaucoup de revers, sa section de jeux vidéo bénéficie toujours d'une qualité hors du commun. Non non je n'ai pas été payé pour dire ça ; ) C'est donc cette fois-ci au tour de Midtown Madness de se faire dupliquer et ce deuxième épisode comporte évidemment toutes les améliorations que le joueur moyen pouvait reprocher au premier du nom. Retravaillé dans son mode multijoueurs et dans ses options, Midtown Madness 2 déboule en force sur PC. Améliorations sur de nombreux points en tout cas et elles commencent par l'essentiel, les villes. Le premier volet s'était en effet singularisé par sa reproduction au millimètre près de grandes cités contemporaines et ce sont ici deux nouvelles métropoles qui vont devenir votre champ de bataille : San Francisco et Londres. Reprises à l'identique, les deux villes sont spacieuses et toujours aussi précises. Il est vrai que Paris aurait fait peut-être une plus belle cible ou encore que seulement deux villes peuvent paraître faiblardes mais la dimension et les possibilités données par les différents quartiers valent largement le coup d'oeil.

Dès le démarrage du jeu, les anciens de Midtown Madness vont retrouver rapidement leurs repères de chauffard. Les menus sont toujours colorés et toujours aussi fouillis ; au final, les possibilités de jeu et l'aspect général ressemblent beaucoup à la première mouture. Au menu des réjouissances, vous trouverez bien sûr tous les modes qui ont fait la gloire de cette simulation comme les courses éclair, les check-points toujours aussi tordus ou encore le mode croisière pour aller se balader dans les rues désertes. Midtown Madness voit aussi l'apparition d'un nouveau mode carrière. Ce dernier mode comprend en fait deux scénarios distincts et structurés qui vous mettront dans la peau d'un cascadeur pour San Francisco et d'un chauffeur de taxi pour Londres. Grâce à des missions suivies, ce mode permet de combattre ce côté un peu trop arcade que certains lui reprochaient. Mais Midtown Madness reste quoiqu'il en soit un jeu arcade et ce ne sont ni les modes de jeu ni le modèle physique ou encore le réalisme de la conduite qui me contrediront.

Du côté gameplay, MM2 reste parfaitement dans la lignée de son prédécesseur. Les rues sont bondées de passants et de files de véhicules en tous genres ou encore d'obstacles à pulvériser pour se frayer un chemin. Chaque ville possède son lot de raccourcis et de passages dangereux qui vous permettront de grapiller quelques précieuses secondes lors des courses. Les 9 voitures disponibles renouvellent parfaitement aussi la variété et entre le camion de pompier et la splendide Audi TT, vous devrez faire des concessions entre vitesse et tenue de route. Les voitures de police seront elles-aussi au rendez-vous, avec un acharnement diabolique pour vous mettre dans le décor. Au final vous retrouverez tout ce qui fait le bonheur des courses poursuites en milieu urbain avec des rues surchargées et toujours un espace très restreint pour effectuer vos manoeuvres à grande vitesse. Action et fun sont aussi largement amplifiés par le modèle physique toujours aussi arcade, les voitures rebondissent, prennent des coups mais ne s'arrêtent quasiment jamais et foncent à toute allure à tout moment. Un réalisme qui se veut très cartoon mais qui pourra énerver les puristes par ses quelques défauts. Il reste quand même un morceau de choix en ce qui concerne l'action et la vitesse.

Le moteur graphique de Midtown Madness, s'il n'a pas été complètement refait, reste de très bonne facture et nombre de ses aspects ont été remaniés. Les dégâts sur les véhicules sont maintenant bien plus détaillés et précis, la fluidité a été revue à la hausse et l'aspect général semble plus réaliste grâce à des effets mis un peu partout. Sûrement après un gros travail d'optimisation, le moteur de Midtown Madness 2 semble aussi bien moins gourmand en ressources et les petites configurations apprécieront certainement cet état de fait. Le seul bémol visuel concerne par contre des maladresses graphiques qui sont encore présentes dans cette version. Vous retrouverez par exemple des bugs ici ou là ou encore cet aspect si cubique dans le design des véhicules. Rien de bien inquiétant en tout cas et Midtown Madness 2 reste une valeur sure pour sa réalisation graphique.

Vous l'aurez compris, Midtown Madness est un jeu de course urbaine. Vous devrez rouler dans une ville immense et très réaliste, avec ses passants, son traffic, ses poubelles et autres lampadaires au bord des rues... L'ambiance est très bien reproduite, et on a vraiment l'impression de rouler au milieu d'une vraie ville.

Plusieurs modes de jeu sont disponibles: Blitz, Checkpoint Race, et Circuit Race. Dans le premier mode, vous serez seul, et devrez passer par tous les checkpoints dans un temps imparti. Le mode Checkpoint Race quand à lui vous permettra de courir avec d'autres fous du volant, au milieu du traffic, en essayant de passer par tous les checkpoints sans casser sa voiture (car bien évidemment, elle n'est pas indestructible). L'originalité du jeu, est qu'on n'est pas obligé de suivre un parcours fixé. En dehors des checkpoints, vous pouvez tout à fait choisir votre propre itinéraire, si vous en avez trouvé un meilleur. Le mode Circuit Race quand à lui vous permettra de courir dans des rues fermées à la circulation.

Un mode "Cruise" est aussi disponible, pour circuler sans contrainte et découvrir la ville, et éventuellement un ou 2 passages non indiqués sur la carte.

S'il n'est pas possible d'améliorer ses véhicules, il est par contre possible d'en changer. Une dizaine de véhicules sont disponibles dès le départ (la New Beetle, un pickup, un petit roadster, etc). Pour débloquer les autres, vous devrez avancer dans le mode Checkpoint, et gagner des courses (du moins arriver sur le podium). Vous aurez ainsi accès au camion américain, au bus, à la voiture de flics, et à la Mustang notamment. Chaque véhicule possède bien entendu ses propres caractéristiques de maniabilité, vitesse et robustesse.

Sans être révolutionnaire, Midtown Madness bénéficie d'une réalisation impeccable. Les graphismes sont fins et très jolis, du moment qu'on a une machine puissante (Pentium 2 350 et carte 3D puissante fortement conseillés). La maniabilité est impeccable quand à elle, et on s'amuse comme un fou à foncer dans les rues de Midtown Madness. Vous allez voir, bientôt certaines associations "bien pensantes" reprocheront aux jeux vidéo d'encourager la conduite dangereuse :-)

Voici donc la seconde mouture d'un titre quasi légendaire et que l'on attendait de pied ferme sur PC. Tony Hawk arrive en effet en pleine forme sur nos machines, amenant avec lui son cortège de nouveautés et d'améliorations. De quoi s'envoyer en l'air, si l'on me passe l'expression, puisque ce titre proposera des parks plus délirants les uns que les autres, des destinations plus variées qu'auparavant mais surtout, un gameplay hallucinant et des graphismes d'une fluidité à tomber à la renverse. En bref, à peine arrivé à l'intro et à la présentation, on bave déjà sur son clavier et ce n'est qu'un début.

Grosso modo, rien de bien différent entre cette version PC et celle déjà parue sur PSX. Les modes de jeu sont rigoureusement les mêmes, tout comme la majorité des options disponibles. On choisi donc son propre skater en allant de la définition de son groupe ethnique, sa couleur de cheveux et son type de tenue, pour passer ensuite à la planche qui bien entendu aura droit également à son lot de modifications. Chaque personnage bénéficie de statistiques différentes et de tricks avec la possibilité, bien entendu, d'améliorer le tout au fil de sa progression. Dans le principe, on participe à des parcours libres ou à des entraînements en « free ride » ou encore, on choisit de parcourir de long en large le mode carrière, qui vous proposera de gagner de l'argent et d'accéder à l'ensemble des niveaux en relevant à chaque fois un certain nombre de défis. A vous de collecter les lettres en suspens, de réaliser certaines figures plus qu'acrobatiques ou encore de découvrir les zones cachées. De quoi s'amuser et relancer en permanence l'envie de maîtriser de font en comble les nombreuses aires de jeu.

Mais comment un tel titre pourrait-il parvenir à réaliser de telles ambitions avec une maniabilité digne d'une simulation de tank ? Avec Tony Hawk's 2 il n'en est heureusement absolument rien. Même le jeu au clavier est un plaisir tant le tout s'avère agréable à manier. Les figures bien que complexes et variées sont un régal dans leur exécution et l'on se plaît à monter de plus en plus haut ou à tenter l'impossible en mêlant à cette débauche de sauts, des combos aussi optimistes que spectaculaires. Les skaters répondent donc au doigt et à l'oeil mais adaptent également leurs figures en fonction des éléments du décor dont ils se servent pour les réaliser. Chaque trick évolue par ailleurs au moyen des touches directionnelles pour déclencher des combinaisons ou encore rendre la figure plus spectaculaire et rapportant donc plus de points. Côté parks, en plus de la diversité déjà présente, le titre offre la possibilité de créer ses propres niveaux au moyen de l'éditeur. La durée de vie de ce soft devrait donc totalement exploser, notamment aux vues des possibilités d'envoyer ses créations via internet ou encore de se procurer celles des autres.

Du côté des graphismes, on frise le délice, la Playstation donnait déjà à Tony Hawk une bonne mine, mais là, force est de reconnaître que le jeu prend toute son ampleur. Le niveau de détail est tout à fait satisfaisant, la fluidité indispensable à la catégorie l'est tout autant et l'on évolue dans de vastes zones avec des skateurs bien modélisés. Seul le mode replay semble avouer quelque peu les faiblesses de ce titre et le reste est tout simplement un régal. La bande-son pour sa part est de très bonne facture, mêlant de bons effets aux musiques de Rage Against The Machine, Anthrax et bien d'autres.

Après avoir attendu tout ce temps, les amateurs de skate ont enfin droit à leur titre, et non des moindres, puisque Tony Hawk's Pro Skater 2 devrait faire date dans l'histoire des jeux de sports de glisse. Ce soft est en effet une mine à de nombreux points de vue alliant un gameplay du tonnerre à une réalisation impeccable.

On ne peut pas le nier, Baldur's Gate, premier du nom, a fait un véritable tabac dès sa sortie grâce à son mélange de RPG, d'aventure et de stratégie (pour mener à bien les combats sans trop de casse). Une petite révolution dans le monde du jeu de rôles (qui a bien entendu fait des émules, comme Pool of Radiance et quelques autres) et aussi une nouvelle référence pour le genre. Voilà donc le successeur tant attendu du «maître», un véritable succès annoncé (depuis longtemps) à qui on ne pardonnera donc pas grand chose tant les attentes sont grandes. C'est le problème avec les jeux dont on dit du bien depuis des mois (voire des années), il y a parfois de grosses déceptions ... Mais ce n'est certainement pas le cas avec Baldur's Gate 2.

L'histoire commence dans le royaume de Amn, au sud de la côte des épée (au sud aussi par rapport au premier épisode), au coeur du royaume des marchands. Le scénario a été particulièrement travaillé et ses intrigues tortueuses vous tiendront en haleine de (très) longues heures durant. Et comme le monde et le background du jeu sont toujours aussi réalistes et remplis de détails, tout joueur doté d'une once d'imagination sera plongé dans l'ambiance instantanément. Pour ceux qui ne le savent pas, les Royaumes Oubliés (le monde dans lequel se déroule le jeu) est un monde qui avait été originellement crée pour le jeu de rôle Advanced Dungeons & Dragons il y a de nombreuses années, et qui reste encore aujourd'hui très utilisé dans le jeu de rôles sur table. Ajoutons aussi que le système de jeu de Baldur's Gate 2 est tiré de celui d'AD&D, et que ceux qui ont joué au jeu de rôle seront en terrain connu. Le système a fait ses preuves et est particulièrement adapté à une univers médiéval fantastique, notamment grâce au grand nombre de classes disponibles et à la variété des sorts et des objets magiques déjà disponibles.

Si vous ne connaissez pas le premier Baldur's Gate, sachez que vous ne contrôlerez qu'un personnage au début de l'aventure, et que d'autres viendront s'ajouter à votre troupe au fil de vos découvertes (jusqu'à 6 au total), que la vue est isométrique, et que vous pouvez à tout moment mettre le jeu en pause pour donner des ordres à vos aventuriers. La gestion des sorts et des combats est très simple tout en restant dynamique et très prenante et de nombreuses améliorations ont d'ailleurs été apportées à la version précédente. En vrac, 15 nouveaux personnages pourront rejoindre votre groupe, 20 nouvelles classes seront disponibles (moine, barbare...), 30 nouveaux sorts ont été ajoutés ainsi qu'une centaine d'objets magiques, et le niveau maximum de vos personnages à été augmenté afin qu'ils puissent obtenir de nouvelles capacités. Les règles de la nouvelle édition d'AD&D ont aussi été ajoutées au jeu, ce qui permet encore plus de diversité dans les personnages et dans leur gestion (style de combat à 2 armes...) mais qui risque aussi de causer quelques maux de tête à ceux qui n'ont pas joué à la première version du jeu (ou au RPG sur table).

Enfin, côté réalisation, le moteur Infinity du premier Baldur's Gate a été amélioré pour supporter de meilleures résolutions graphiques. Le jeu utilise l'Open GL, et vous pourrez maintenant faire disparaître l'interface du jeu pour mieux profiter des paysages. Les graphismes sont d'ailleurs encore plus beaux que ceux du premier épisode et certains décors sont tout simplement renversant tant ils fourmillent de détails et couleurs (des oiseaux passent dans le ciel, les conditions météorologiques sont prises en compte...). Bref, on s'y croirait. D'autant que la bande son n'est pas en reste avec des bruitages de qualité et des musiques qui sont de véritables chef-d'oeuvres. Un mot sur le gameplay pour finir, une fois passée la période de prise en main, la maniabilité est un véritable régal, surtout grâce à l'interface simple et efficace qui vous permet d'avoir toutes commandes importantes à portée de la main. Seule ombre au tableau, les problèmes de pathing du premier épisode qui faisaient que vos aventuriers se bloquaient mutuellement le passage sont malheureusement toujours présents, et il arrivera de temps en temps que vos guerriers frappent dans le vide pendant que vos magiciens se font dévorer par des monstres plus rapides. Enfin, c'est tant mieux, sinon je n'aurai rien eu de mal à dire sur ce jeu :).

Un jeu comme on en voit peu. Pas ou peu de défauts, une durée de vie hallucinante, une grande qualité de réalisation, voilà quelques uns des atouts de Baldur's Gate 2. Sans contexte un des meilleurs jeux de rôles de mémoire de disque dur.

Site Officiel : http://www.interplay.com: retour en haut de page

MAX PAYNE :

Depuis le temps qu'on en parlait et qu'on nous promettait un jeu d'action hors norme, Max Payne fait enfin son entrée sur PC pour probablement devenir une véritable référence en matière de shoot à la troisième personne. Pas de sentiments, c'est une véritable armée de criminels que Max doit dessouder alors en piste.

Max Payne, c'est le gentil flic à qui tout souri, un bon boulot, une femme et un gosse qui nous laissent à penser que le policier a su bâtir une vie saine et paisible. Seulement pour Max tout bascule lorsqu'il rentre chez lui un soir pour tomber nez à nez avec des cambrioleurs qui assassinent les siens quasiment sous ses yeux. Le gentil flic père de famille devient alors une machine à tuer bien décidée à traquer le criminel. Max, qui n'a décidément pas le pot avec lui, est quelques temps plus tard le témoin de l'assassinat de l'un de ses collègues dont il sera accusé ensuite. Un crime qui catapulte le héros dans une longue errance sur les traces de dangereux criminels. Atmosphère glauque pour une sorte de polar noir, voici donc l'ambiance dans laquelle nous plonge Max Payne sans aucun ménagement. On assiste à la tuerie sauvage d'une gentille petite famille et on se retrouve en moins de temps qu'il ne faut pour le dire sous une véritable pluie de balles. Max Payne c'est du shoot à gogo avec bien entendu quelques petits raffinements.

Dans le principe il s'agit tout simplement de parcourir la vingtaine de chapitres que propose le jeu en se frayant un passage au milieu d'une foule de malfrats. En vue à la troisième personne on accompagne donc Max qui non seulement tire sur tout ce qui se dresse en travers de sa route mais qui multiplie surtout les galipettes à la John Woo. Le principe se voit alors nommé le Bullet Time et consiste tout simplement à offrir un ralenti au moment ou notre héros de jette en avant ou en arrière tout en canardant ses ennemis. Un principe tout simplement génial qui offre à Max Payne un caractère assez original. On fait donc des esquives tout en arrosant et on progresse en revanche de manière assez linéaire au fil des chapitres. Au fil de la progression, on note une foule d'interaction avec de nombreux éléments du décor. Certes on peut tirer dans les murs et voir les impacts ( classique désormais ), mais on peut également actionner une foule de robinets, distributeurs de boissons ou autres chasses-d'eau. Si ces actions n'ont aucune influence sur le déroulement de l'aventure, il est en revanche possible d'ouvrir de nombreuses armoires qui regorgent de munitions mais également de potions de soins.

Si le Bullet Time est réellement l'un des principaux atouts du gameplay de Max Payne, on se doit de reconnaître qu'il faut un petit temps d'adaptation avant de l'utiliser efficacement. Les commandes ne posent toutefois aucune difficulté mais la pression omniprésente qu'impose le jeu pousse souvent le joueur à arroser comme un sauvage plutôt que tenter une acrobatie pourtant salvatrice. Les commandes s'effectuent par défaut au moyen du clavier et de la souris de manière tout à fait classique pour un shooter. La prise en main est donc assez rapide et un tutorial est même présent pour permettre de maîtriser les actions de base.

Mais en marge d'un gameplay totalement jouissif et addictif, la seconde claque que nous colle Max Payne se situe au niveau des graphismes. Les décors peu variés au début regorgent de détails alors que la modélisation de Max mais également de ses ennemis et surtout des balles qui fusent est tout à fait impressionnante. La magie opère très vite et la sensation de réalisme est bluffante. Les animations quant à elles sont particulièrement soignées et les ralentis autres que le Bullet Time sont également assez nombreux. Enfin reste à signaler des cinématiques à la qualité photo-réaliste qui, si elles ont tendance à être parfois un peu longuettes, sont en revanche de toute beauté. Ombre au tableau, les petites configurations devront s'abstenir parce que pour faire tourner tout ce beau monde et en obtenir le maximum il faut une véritable machine de course. Côté son enfin, là encore c'est excellent puisque les effets stéréo sont gérés de manière dynamique ( il suffit de faire tourner Max pour s'en apercevoir ) et que les voix sont d'une qualité impressionnante dans la version U.S qui nous est parvenue.

Au final, Max Payne ne déçoit pas et devrait rapidement faire figure de titre anthologique. On lui reprochera une durée de vie assez réduite mais que l'on aurait facilement tendance à oublier tant le gameplay et l'aventure qu'il propose sont jouissifs et intensifs.

En bref...

Une référence en matière de jeu d'action à la troisième personne qui apporte un véritable coup de fraîcheur à la catégorie. La réalisation de Max Payne est impeccable alors que son gameplay se veut novateur et addictif. Un must incontournable.

Site Officiel : http://www.take2europe.com/: retour en haut de page